Abélia
Abutilon
Althéa
Arbre à perruque
Arbre aux papillons (Buddléia)
Bignone
Bruyère
Caryoptéris
Clématite
Cognassier du Japon
Corête du Japon
Cotonéaster
Escallonia
Hortensia
Jasmin d’hiver
Laurier-rose
Laurier-tin
Lilas (Syringa)
Lilas des Indes (Lagerstroemia)
Millepertuis
Oranger du Mexique
Passiflore
Pérovskia
Potentille
Seringat (Jasmin des poètes)
Weigélia
Les plantes à bouturer en fin d’été et en automne (de septembre à novembre)
Lychnis coronaria, la coquelourde des jardins, est une plante bisannuelle, ou vivace à vie brève de la famille des Caryophyllacées. Le genre Lychnis est proche des Silena, les silènes, la frontière entre ces deux genre étant parfois controversée.
Originaire de d’Europe, la coquelourde des jardins est une plante cultivée depuis des générations, offrant au jardinier une plante facile de culture et très belle, capable de s’implanter dans les sols les plus difficiles. Lychnis coronariaapporte un beau feuillage feutré gris pâle qui met admirablement en valeur sa floraison durable.
Description de la coquelourde des jardins
Lychnis coronaria est une plante de cycle bisannuelle. La première année, elle forme une rosette basale de 15 cm de hauteur, formée de nombreuse feuilles lancéolée, feutrées de gris-blanc. De plus, ce feuillage très décoratif est persistant en hiver. La seconde année, la coquelourde des jardins émet ses hampes florales raides en été et produit un large racème aux fleurs rondes et veloutées, plates et bien espacées, de couleurs pourpre pour la forme de base, couleur remarquablement mise en valeur par le feuillage blanchâtre. Les fleurs éclosent durant les mois d’été. Une fois fécondées par les insectes, les fleurs produisent une multitude de petites graines, qui s’éparpillent alentour dès que l’on effleure les tiges.
La forme blanche est très lumineuse, et tend à éclaircir encore l’effet du feuillage.
Culture de la coquelourde du jardin
Lychnis coronaria est une plante très facile de culture, idéale pour fleurir les coins de terre les plus incultes. Tolérant sur le type de sol, tant que celui-ci n’est pas trop acide, la coquelourde supporte un sol pauvre, sec, une situation très chaude et ensoleillée. Ce qui ne l’empêche pas de réussir en jardin plus riche et en ombre légère.
Pour implanter la coquelourde dans son jardin, rien ne vaut le semis. Mais la plante, notamment pour des variétés, peut-être transplantée au début du printemps et à la fin de l’été entre sa première et sa deuxième année. Une plante transplantée au moment de sa floraison, mourra aussitôt après la fin de la floraison. Cela peut être utile si vous désirez une variété particulière : il faut alors laisser venir les graines à maturité, et les ensemencer pour la pérenniser.
Comment semer la coquelourde ?
Semis surveillé. Pour des semis surveillés, Lychnis coronaria est semé en caissette en mai-juin. La germination se fait en moins de 2 semaines à 20°C. Les jeunes plantes sont repiquées au jardin en septembre, ou en mars.
Semis direct. La plante se multiplie très bien par semis direct, technique qui donne un meilleur résultat sur des zones sèches et incultes. Les graines se ressèment d’ailleurs abondamment par elles-mêmes si les conditions sont favorables. Une plante issue d’un semis directe est capable de survivre et de refleurir la troisième année. Il faut alors couper les hampes florales à l’automne.
Pour certain, la coquelourde des jardins semblera se ressemer trop abondamment. Les plantes en surplus, jeunes ou plus fortes s’arrachent très facilement en tirant dessus à la main. On peut toujours limiter l’ensemencement en coupant les hampes avant la maturité des graines. Cette propension à coloniser chaque recoin inculte la rend cependant précieuse, et donne une impression de naturel très agréable.
Espèces et variétés de Lychnis
15 à 20 espèces dans ce genre Lychnis chalcedonica, la croix de Jérusalem Lychnis alpina, espèce des Alpes de 15 cm de haut Lychnis flos-cuculii, la silène à fleur de coucou Lychnis coronaria ‘Alba’ aux fleurs blanc pur Lychnis coronaria ’Oculata’ et ‘Angel Blush’ montrent des fleurs blanches maculées de rose pâle Lychnis coronaria ‘Artropurpurea’ sont plus rouges Lychnis coronaria ‘Hutchinson’s cream’, fleurs blanches sur feuillage panaché de crème
Aussi sur : http://nature.jardin.free.fr/vivace/ft_coquelourde.html
Jusqu’au XVIIème siècle, il y avait au monde entre 7 à 17 rosiers différents seulement
Rosa Alba
Rosa Gallica
Rosa Provin (rosier officinal utilisé par les apothicaires)
Rosa Damascena (remontante)
Rosa Moschata (très parfumée tardive)
Sous l’Empire, Joséphine a donné l’intention et l’impulsion de la culture des roses
Elle a travaillé avec André Dupont, postier et collectionneur de roses
A la Malmaison il y eut ainsi environ 250 rosiers différents
Il y eut des inventaires de fait mais pas sur les rosiers donc nous n’en savons pas plus
– 1814 mort de Joséphine
– 1820 l’on répertoire alors 1700 rosiers différents dans le monde, se sont principalement des rosiers remontant sous forme d’hybridation entre la rose Gallica et les roses chinoises. Les roses de Thé remontantes.
– 1906 environ 11000 roses dont 10000 sont françaises (182 obtenteurs dans le monde dont 132 français)
– Aujourd’hui on peut considérer que nous avons entre 45 à 55000 roses différentes (avec ou sans certificat d’obtention végétal)
** BOUTURAGE **
AVRIL
– tiges herbacées faire bouture à la chaleur mais en gardant le pied humide
MAI à DECEMBRE
– sur tige de l’année de préférence avec Talon, en bouturage classique
Peut se faire en plein soleil en pleine terre
On peut aussi faire du bouturage de racines en laissant affleurer des racines en terre.
** GREFFE **
Porte greffe : églantier ou
ROSA CANINA (PH5 à 9) supporte la sécheresse et vivent assez longtemps
ROSA MULTIFLORA (sans épines pour culture en pots)
– Greffon : prendre un oeil au milieu car l’oeil sous une fleur sera florifère mais pas vigoureux et l’oeil en bas sera vigoureux mais peu florifère.
On peut mettre deux yeux par porte greffe pour une meilleure chance de réussite.
Au bout de 3 semaines on sait si cela a pris, donc soit c’est bon soit c’est raté, alors il faut couper le rafia car risque de trop serrer.
Si greffe en septembre (à oeil dormant) , en janvier on peut rabattre le porte greffe.
Pour déjà préformer le buisson on peut pincer lorsqu’on arrive à 4 feuilles
** HYBRIDATION **
La mère donne la tige et le feuillage
Le père donne la beauté de la rose
La couleur est donnée par les deux
ROSE MERE : enlever pétales et étamines mettre un petit sac en papier dessus
ROSE PERE : récupérer le pollen sur les étamines
Le lendemain enlever le sac plastique, le pistil est doit être un peu collant, saupoudrer alors avec le pollen des étamines du père
Mettre une étiquette, il n’est pas nécessaire de remettre le sac car la plante a tendance à privilégier la fécondation par un pollen externe.
L’hybridation se fait par temps sec avant le 15 juillet pour donner le temps au fruit de se développer et nous donner les graines
Ensuite récupérer les cynorhodons (en octobre souvent) mettre les graines au frigos 1 à 2 mois puis semer en janvier au froid dans une terre légère sableuse, levée en général début février.
Voilà pour le résumé de la conférence de Norbert Legros du 13 mars 2019 à Avranches.
Type de plante : vivace Dimensions : de 80 cm à 1,20 m Semis : en terrine ou sous châssis entre mars et juin Plantation : en godet, au printemps Floraison : juin à octobre Exposition : soleil Sol : bien drainé Arrosage : en période de sécheresse Rusticité : – 20 °C
Conditions de culture
Cette plante se satisfait d’une terre ordinaire, même pauvre et sèche, à condition que l’eau s’en écoule très vite. Cette exigence respectée, elle résiste plutôt bien au froid (jusqu’à – 20 °C) et à la sécheresse. De croissance rapide, ses touffes légères s’élèvent jusqu’à 1 m. Elle a une durée de vie relativement brève, mais se ressème spontanément.
Entretien et autres soins
En saison, couper régulièrement les tiges défleuries. Laisser quelques unes monter à graines. En fin d’automne, rabattre les touffes à 10 cm du sol. La souche des gauras à fleurs roses doit être protégée en régions froides. Les gauras à fleurs blanches sont plus rustiques.
Température : 4°C – 33°C
Hauteur maximum : 145 cm
Largeur maximum : 110 cm
Strobilante (Strobilanthes dyerianus) – Floraison
Fleurit en été, mais les fleurs ne sont pas aussi voyantes que le feuillage. Les fleurs sont en forme d’entonnoirs, bilabiales et portent des capuchons.
Description
Prisé davantage pour son feuillage exotique que pour ses fleurs, cette surprenante plante a une belle forme évasée qui remplit parfaitement les pots. Se pare à l’automne de courtes pointes de fleurs bleu pâle de 3 cm en forme d’entonnoir. Apprécie les sols humides. Hauteur de 60 cm. Plante annuelle.
Croissance
Plantes vivaces feuillues ou conifères, ou arbustes à tige tendre. Nécessite une ombre partielle. Peut atteindre une taille d’1,20 m et 90 cm de largeur. Plantes résistantes qui conviennent bien à une bordure herbacée. Les espèces tendres conviennent bien dans des couvertures d’été, ou cultivées en serre chaude.
Multiplication
Reproduisez par les graines au printemps à 13-18°C. Peut également se propager à partir de boutures de bois tendre ou basales au printemps.
Maladie
Parfois sujet aux cochenilles et au pourridié des racines.
Les Strobilanthes sont originaires des régions boisées d’Asie et de Madagascar. Il en existe 250 espèces.
Nécessite un arrosage régulier et un sol riche avec une quantité abondante de matière organique. Arrosez généreusement pendant la saison de végétation, modérément en hiver. Prospère en sol riche, léger et bien drainé.
La viorne de Chine apprécie le plein soleil tamisé par de grands arbres surtout dans les régions du Sud, ailleurs elle préfère le plein soleil. Un endroit protégé des vents dominants est requis pour cette plante.
Sol
Offrez à la viorne de Chine un sol neutre à acide. Évitez les sols trop calcaires qu’elle tolère très mal. Faites un apport de terre de bruyère et de compost bien décomposé à la plantation pour lui assurer un bon départ.
Arrosage
Arrosez régulièrement après la plantation et d’avril à l’automne pour obtenir une belle floraison. Paillez le sol avec des écorces de pin ou des aiguilles de pin durant la saison chaude pour maintenir la terre humide. En hiver, et une fois la plante bien installée, laissez faire la nature.
Inutile de tailler cette plante qui prend un joli port étalé au fil des années. Seule la suppression du bois mort sera nécessaire en hiver.
Rusticité
La viorne de Chine est très rustique puisqu’elle résiste bien jusqu’à -15°C voire -20°Cen sol bien drainé.
Multiplication de la viorne de Chine
Le semis s’effectue en automnesous châssis froid dès la maturité des graines en automne. Le rempotage des plantules intervient au printemps et leur mise en place définitive au jardin sera effectuée l’année suivante.
Le bouturage donne des résultats plus fiables et plus rapides ; il se pratique en été à température ambiante à partir de boutures herbacées à talon.
Viburnum plicatum : floraison blanche d’avril à mai. Jusqu’à 4 m de hauteur pour 6 d’étalement.
Viburnum plicatum ‘Pink Beauty’ : sujet compact, culture envisageable en pot. Floraison rosée en mai/juin. Deux mètres en tous sens.
Viburnum plicatum ‘Mariesii’ : une des variétés les plus communes. Port étalé, feuillage étagé, floraison très dense de mai à juillet. 2 m de hauteur pour 4 m d’étalement. Port légèrement conique.
Viburnum plicatum ‘Mary Milton’ : explosion de gros pompons roses en début de printemps. Feuillage automnal remarquable. 3 m en tous sens.
Viburnum plicatum ‘Summer Snowflake’ : très florifère et remontant. Fleurs blanches de mai à fin juillet. 2 m de hauteur pour 3 m d’étalement.
Le Genre Hydrangea : Environ 30 ou 80(?) espèces (Amérique du nord et du sud, Asie). Arbrisseaux ou rarement arbres, arbustes ou plantes grimpantes, à feuilles caduques ou persistantes, à écorces s’exfoliant et à moelle blanche ; bourgeons à 2-3 paires d’écailles. Feuilles opposées entières ou serretées, rarement lobées. Inflorescences terminales ou parfois axillaires, en corymbe ou panicule. Fleurs blanches, rose, lavande ou bleues. Fleurs fertiles, nombreuses, petites, hermaphrodites, à calice en tube soudé à l’ovaire, sépales et pétales 4 ou 5, étamines 8 ou 10 (rarement jusqu’à 20), ovaire infère ou semi-infère. Fleurs stériles parfois présentes, bien visibles avec 3-5 sépales pétaloïdes et généralement dépourvues des autres organes, peu nombreuses et disposées à la périphérie de l’inflorescence ou, chez quelques cultivars, nombreuses et constituant presque toute l’inflorescence. Fruit en capsule déhiscente à l’apex ; graines nombreuses, petites, ailées.
Particularité de l’espèce Hydrangea villosa : Arbuste à port étalé ou érigé. Rameaux et inflorescences pubescents à poils courts, dressés et dispersés. Feuilles en coin à la base, lancéolées, 9-24 cm de long, serrulées, densément couvertes de poils mous et blanchâtres à la face inférieure. Inflorescence plate, très ramifiée, 15 cm de diamètre. Fleurs fertiles lilas, à ovaire infère, insensibles au pH et à la concentration du sol en aluminium. Fleurs stériles lilas-blanc ou lilas-rose.
Culture
Genre Hydrangea
Protection
contre les vents froids et secs.
Plantation
Les Hydrangea sont des plantes de sol acide ou neutre, il chlorose lorsque le pH du sol, au-delà de 8, leur rend le fer et l’aluminium inassimilable. Le pH idéal est de 5 mais si on acidifie un sol trop basique, encore faut-il lui apporter un complément de fer et d’aluminium pendant la période de repos. La couleur des fleurs dépend exactement de l’acidité du sol, allant du bleu (pH 5) à rose clair (pH 7,5)
Taille
(Septembre-Octobre) Après la floraison, tailler pour maintenir la plante dans son espace. Faire une taille de rénovation, si besoin est.
Humidité
Craint la sécheresse.
Entretien
Tuteurer les premières années.
Engrais
Très rustique, peut-être planter à l’est, ne craint pas les gelées tardives.
Maladies & Ravageurs
Oïdium. Traiter dès son apparition avec une bouillie sulficalcique, soufre micronisé, soufre mouillable . Aschoschyta hydrangae, sorte d’anthracnose, les racines portent des taches grisâtres, parsemées de points noirs. Feuilles marquées de taches brunes, allongées, huileuses. Traiter avec une bouillie bordelaise faible (0,5 à 1%) ou acétate neutre de cuivre à 0,5 kg de cuivre métal, etc. Anguillules. Provoquent sur le feuillage, une croissance anormale et même l’avortement des fleurs. Désinfection avant la plantation des composts ou du terrain, à la vapeur ou à l’heptachlore. Acariens. Encore plus fréquents, surtout en terres sèches et trop chauffées, leur rapidité de multiplication exige des traitements dès leur apparition ; ils affaiblissent considérablement les plantes atteintes. Sur le bois nu, contre les œufs, utiliser les huiles jaunes à 2%. Cochenilles floconeuses. Fréquentes sur tous les Hydrangea, affaiblissent les plantes. Utiliser les huiles jaunes en hiver à 2-3 %, huiles blanches en été.
Décoratif tout au long de l’année, le rhaphiolepis séduit autant par sa silhouette arrondie que par son feuillage vernissé et sa généreuse floraison printanière. Un petit arbuste original parfait pour les rocailles, les massifs ou la culture en bac dans les régions les plus froides.
Rhaphiolepis : un arbuste buissonnant à la floraison éclatante
Originaire de Chine où il pousse spontanément dans les zones de moyenne montagne, le rhaphiolepis est un arbuste à feuillage persistant de la famille des Rosacées. Presque aussi haut que large (1,5m en moyenne), il se distingue par son port compact et étalé et ses branches très ramifiées qui portent des feuilles ovales et coriaces d’un vert olive brillant sur le dessus et bleutées sur le dessous, tandis que les jeunes feuilles arborent des reflets cuivrés.
En avril-mai (mais parfois dès la fin de l’hiver) et jusqu’en août en climat chaud, l’arbuste se couvre de nombreux bouquets d’une dizaine de fleurs étoilées d’une grande délicatesse. Les pétales, blanc rosé ou roses selon les variétés, sont entourés d’un cœur d’étamines dorées qui rehaussent leur éclat. Ces fleurs très mellifèresdonnent en fin d’été de petites baies noires qui persistent assez longtemps sur l’arbuste.
Mode de culture du rhaphiolepis
Exposition
Le rhaphiolepis apprécie les situations ensoleillées et abritées des vents froids, par exemple un mur ou un talus exposé au sud ouest.
Sol
Le rhaphiolepis accepte tous les sols neutres ou un peu acides, de préférence légers et surtout bien drainés. Ajoutez un peu de terre de bruyère si le sol est trop alcalin et du sable pour améliorer le drainage si nécessaire. Pour assurer un bon démarrage, ajoutez du terreau de feuilles ou du compost mûr.
Plantation
Veillez à ne pas briser la motte lors de la plantation (en automne ou au printemps). Evitez également de blesser ou de recouper les racines, cela pourrait compromettre la reprise.
Entretien
Arrosez régulièrement les deux premiers étés, c’est inutile ensuite, car le rhaphiolepis tolère bien la sécheresse. La taille n’est pas indispensable, contentez-vous de rabattre légèrement les rameaux qui déséquilibrent sa silhouette.
Résistance et rusticité
Le rhaphiolepis peut être sujet à l’entomosporiose, une maladie provoquant l’apparition de taches brunes sur les feuilles qui finissent par tomber. Ramassez et éliminez les feuilles mortes et faites une pulvérisation de bouillie bordelaise au débourrement.
Aptenia cordifolia est une plante succulente vivace originaire des régions arides de l’Est de l’Afrique du Sud. Le genre Aptenia ne compte que 4 espèces de plantes au port prostré et aux tiges très ramifiées portant des feuilles charnues vert pâle à vert franc irisée au soleil.
Les tiges cylindriques d’Aptenia cordifolia peuvent atteindre 60 cm de longueur mais la plante s’étale grâce à ses racines qui se marcottent d’elles-mêmes dans le sol, la rendant parfois quelque peu envahissante. Des fleurs en forme de petites marguerites rouges, roses ou rouge pourpré à cœur jaune apparaissent en été et en automne, parfois même dès le printemps. Elles ornent élégamment le feuillage en forme de cœur allongé d’où la plante tire son nom vernaculaire de « ficoïde à feuille en cœur ». Ces feuilles, comestibles, peuvent être ajoutées à vos salades, auxquelles elles apportent leur petite note acidulée toujours bienvenue.
Utilisation au jardin
Très discrète, cette plante sans entretien est facile de culture et donc idéale pour les débutants. Tolérante à la sécheresse, rarement attaquée par les parasites, elle orne à merveille les rocailles, recouvrant les enrochements et comblant les interstices entre les pierres dans les murets.
Peu rustique (-3°C), Aptenia cordifolia ne pourra être cultivée en pleine terre que dans les régions les plus douces. Dans les régions où le gel sévit plus qu’épisodiquement, elle sera conservée en pot ou mieux encore, en suspension de laquelle elle retombera en cascade. Vous pourrez ainsi l’hiverner à l’abri du gel dès les premiers froids. Une serre, une véranda, un jardin d’hiver ou même un appartement très lumineux lui conviendront parfaitement. En été, elle trouvera sa place au jardin où elle pourra profiter du soleil dont elle a besoin pour fleurir.
Arrosage
En pleine terre, l’apténie à feuilles cordées tolère parfaitement la sécheresse. Cependant si vous désirez qu’elle s’étende plus vite, arrosez-la une fois par semaine en été.
En pot, arrosez une fois tous les 10 jours en période de croissance. Stoppez tous les arrosages en hiver. Ne laissez jamais d’eau stagner dans la coupelle.
Sol / substrat
En pleine terre, le sol doit être très drainé. Un sol sablonneux, pierreux, pauvre lui convient très bien. Ne la plantez pas en sol humide, elle ne le supporterait pas.
En pot, composez un mélange fait pour moitié de terre de jardin et de sable de rivière. Vous pouvez aussi la planter dans un terreau pour cactées du commerce.
Taille
Aptenia cordifolia a tendance à devenir envahissante si elle se plaît chez vous. Coupez les tiges qui s’étalent trop, de préférence en été. Supprimez les fleurs fanées avant que les capsules de graines ne se forment si vous désirez éviter un semis spontané.
Rusticité
L’apténie cordiforme est peu rustique (-3°C). Elle tolère de très courtes et faibles gelées en sol très bien drainé.